personnage du mois d'octobre: JCWTM
Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart
Source: Wikipédia
Arrengement: F00L
État civile
Naissance: 27/01/1756
Salzbourg(Autriche)
Décès: 5/12/1791 (à 35 ans)
Vienne, Archiduché d'Autriche
Activité principale: - Compositeur
- pianiste, violoniste
- style classique
- de 1762 à 1791
Maîtres: Leopold Mozart, Jean-Chrétien Bach
Élèves: Franz Xaver Sübmayr
Ascendants: Leopold Mozart, Anna Maria Pertl
Conjoint: Constance Weber
Descendants: Karl Thomas Mozart, Franz Xaver Wolfgang Mozart
Famille: Maria Anna Mozart (sœur)
Né à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté du Saint-Empire romain (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du musicien Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et d'Anna Maria Partl, son épouse.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysostomus Wolfgangis Theophilus. Wolfgang se fera appeler généralement "Wolfgang Amadè Mozart" mais s'amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms. Mais on ne le voit jamais signer Amadeus si on dépouille la correspondance. Ce prénom ne sera employé qu'après sa mort.
Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique. Ses facultés déconcentrent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition a prima vista et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets, allegro inscrits dans le « cahier de musique pour Nannerl »). À quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre religieuse complexe, non publiée, mais connue, qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu’une seule fois. Une autre version évoque deux écoutes, Mozart regardant la deuxième fois, la partition de la première. Mozart ne reçoit pas d'autre éducation que celle que lui donne son père.
Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend le Grand Tour lors d'un long périple musical avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu'avec sa sœur aînée Maria Anna qu'il appelle Nannerl. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, avant de s'engager, le 09/06/1763, dans une longue tournée en Europe, qui les emmène de nouveau à Munich, puis à Augsbourg, Mannheime, Francfort, Bruxelles où il logea une nuit au château de Hasselbrouck, Paris, Versaillle, Londres, La Haye, Ansterdam, Dijon, Lyon, Genève et Lausanne. Les exhibitions du jeune musicien impressionnaient les auditeurs et lui permettaient de capter de nouvelles influences musicales. Il fait ainsi la rencontre de deux musiciens qui vont le marquer définitivement : Johann Schobert à Paris, et Johann Christian Bach, fils cadet de Jean-Sébastien Bach, à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle, et l'opéra italien ; il lui apprend également à construire une symphonie. C'est également à Londres que le naturaliste Daines Barrington tente de montrer que Wolfgang n'est qu'une sorte de singe savant exhibé par son père devant la noblesse européenne et qu'il s'agit d'une supercherie, mais ses tests sur l'enfant révèlent qu'il s'agit bien d'un prodige. Dans ses exhibitions, le jeune Mozart démontre ses qualités exceptionnelles de virtuose non seulement au clavecin, et plus tard au pianoforte, mais aussi au violon et à l'orgue. Il lui sera d'ailleurs proposé à Versailles un emploi de musicien à l'orgue qu'il n'acceptera pas. Mozart recherchera en vain un emploi de chef d'orchestre, à Vienne.
En 1767, à l'âge de onze ans, Mozart compose son premier opéra Apollo et Hyacinthus, une comédie latine destinée à être interprétée par les élèves du lycée dépendant de l'université de Salzbourg. De retour en Autriche, il se rend régulièrement à Vienne, et, durant l'été 1768, compose deux autres opéras : Bastien et Bastienne et La finta semplice ; il n'a alors que douze ans. L'année suivante, le prince-archevêque le nomme maître de concert. Son père obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l'Italie à son fils (Mozart s'y rendra régulièrement jusqu'en 1773) ; il y étudie l'opéra, forme musicale dans laquelle il excellera (Le nozze di Figaro (les Noces de Figaro), Don Giovanni, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Die Zauberflöte (la Flûte enchantée)…) et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il apportera une touche personnelle de sensibilité à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre Martini, devient membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne – qui pourtant n'admettait en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Le pape Clément XIV le nomme Chevalier de l'éperon d’or.
Le 16/12/1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le Prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur.
Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu'il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il a du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent.
C'est à cette époque qu'il fait la connaissance, à Vienne, de son illustre aîné Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d'admiration, réciproque. Mozart lui donnera le surnom affectueux de « papa Haydn », resté aujourd'hui encore vivace. Joseph Haydn à Léopold Mozart qui le rapporte : « Je vous le dis devant Dieu, en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse, en personne ou de nom, il a du goût, et en outre la plus grande science de la composition. » Wolfgang Amadeus Mozart à propos de Joseph Haydn : « Lui seul a le secret de me faire rire et de me toucher au plus profond de mon âme. »
En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père, et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d'abord à Munich, où il n'obtient pas de poste, puis à Augsbourg, et enfin à Mannheim, où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent, là aussi, infructueuses. C'est à Mannheim également qu'il tombe amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses recherches, et part pour Paris, au mois de mars 1778.
Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père reussit à convaincre le prince-archevêque de le reprendre à son service. Sur le trajet du retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber. Mais Mozart apprend qu'Aloysia aime un autre homme. après tous ces malheureux événements, il arrive, déprimé, à Salzbourg le 29/01/1779, où il retrouve son ancien poste de chef d'orchestre auquel Colloredo ajoute la fonction d'organiste de la Cour.
En novembre 1780, il reçoit une commande pour l'opéra de Munich, et il part donc, comme son contrat l'y autorise. La création, de Idomeneo, Rè di Creta (Idoménée, roi de Crète), opera seria, est accueillie très favorablement par le public. De retour à Sazbourg, Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où le prince-archevêque le traite publiquement, après des remarques du jeune musicien jugées impertinentes, de « voyou » et de « crétin » avant de le congédier le 9 mai 1781. Mozart s'installe alors dans la capitale autrichienne, dans la pension de madame Weber, comme compositeur indépant